Nos actions
En partant des attentes et besoins exprimés par les adhérents, un plan d’actions sur plusieurs années a été élaboré. Il distingue deux types d’actions : les actions « pour le compte de » et les actions « en propre ».
Les actions « pour le compte de »
Elles relèvent de l’ingénierie culturelle auprès de collectivités. Elles sont entièrement financées par ses dernières.
Les actions dites « en propre ».
Elles répondent aux besoins des structures et personnes adhérentes, et sont financées par les fonds propres de l’association : conseiller, valoriser, reconnaître, former, soutenir.
Photographie : Centre L'ADAPT Les Baumes, Journée particulière, 2010. © Renaud Vézin
Conseiller
Interstices souhaite avoir un rôle de conseil auprès des porteurs de projets en les accompagnant sur les aspects méthodologiques de conduite de projets.
Dans le cadre de cette mission, nous travaillons à l'élaboration d'outils : fiches méthodologiques, charte de bonnes pratiques, documents modèles partageables, répertoire d'aide à la recherche de financements complémentaires...
Modalités d'action
- Analyser et échanger autour des pratiques de chacun dans le cadre de groupes de travail.
- Se retrouver autour de valeurs communes de travail.
- Elaborer des outils méthodologiques partageables.
- Nourrir des modules de formation spécifiques.
- Créer des outils de développement à l'échelle de la platerforme coopérative.
Historique
Mise en place des groupes de travail
De 2013 à 2015, trois groupes de travail se sont réunis régulièrement :
* Le groupe de travail sur la valorisation et la diffusion a réinterrogé la notion de partenariat, son rôle déterminant dans le statut du projet et sa diffusion par la suite. Cela a abouti à la rédaction d'une charte sur la valorisation et la diffusion des œuvres. Celle-ci présente une nomenclature des objets produits dans le cadre Culture et Santé, et en fonction, des pistes pour leur valorisation et diffusion. Une démarche d'inventaire a été mise en place à titre expérimental afin de réaliser prochainement un catalogue d'objets à l'échelle de l'association.
* Le groupe de travail sur le financement a engagé un travail méthodologique sur la recherche de fonds privés. Un répertoire d'aides privées ainsi qu'une grille tarifaire indicative ont été élaborés.
* Le groupe de travail sur les questions juridiques s'est interrogé sur le droit à l'image. Il a créé une charte et plusieurs modèles d'autorisation de captation et de diffusion d'image. Le groupe a également orienté ses réflexions sur la thématique des droits d'auteur. A ce titre, plusieurs outils opérationnels ont été produits : rappel synthétique sur les droits d'auteur, rappel synthétique sur les droits voisins, modèle de convention de projet, modèle de convention de partenariat, modèle de contrat de cession.
Depuis 2015, deux autres groupes de travail ont été mis en place :
* Un groupe de travail sur la fonction de responsable culturel d'établissement. Il fait suite à la réalisation en 2014 d'une étude sur les profils et les activités des référents / responsables culturels des établissements hospitaliers en Rhône-Alpes. Il a travaillé à la rédaction d'une fiche métier qui a été présentée aux adhérents dans le cadre du séminaire interne en février 2017. Il a travaillé également autour de la question des bénévoles qui peuvent être associés à un projet Culture et Santé, et a élaboré une charte et une convention de bénévolat types.
* Un groupe de travail sur l'argumentaire Culture et Santé. Cette idée part du constat que même si tous les adhérents d'interSTICES partagent une même conviction de la nécessité de la présence de la culture dans les espaces de santé, certaines interrogations récurrentes et légitimes demeurent. Cette place est-elle toujours exactement la même ? Nos conceptions convergent-elles toujours ? Et surtout, comment convaincre les autres ? Comment mettre des mots sur cette conviction, qui nous habitent ? Comment l'expliquer aux autres ? L'objet de ce groupe de travail est donc de travailler à ce qui réunit, à l'essence de nos projets pour travailler des argumentaires spécifiques. Voir un exemple de document ressource : le schéma notions, aide à la définition et à la compréhension des notions d’art-thérapie, d’animation et de projet culturel et artistique en espace de santé. La dimension éducative y a ensuite été ajoutée (une dimension présente, notamment, dans certaines structures médico-sociales ou hospitalières). En 2018, ce groupe s'est réuni autour de la question des argumentaires sensibles, pour aboutir à une fiche d'étude et de préconisations autour de cette notion.
En 2017, trois groupes autour de nouvelles thématiques ont vu le jour, dont les réunions se sont poursuivies en 2018 :
* Le développement culturel et artistique à l'épreuve de la réduction des durées de séjour.Bien que des projets existent dans les établissements MCO (médecine chirurgie obstétrique), le développement de projets culturels et artistiques questionne toujours dans un contexte de court séjour. Quelle pertinence ? Quel intérêt en termes d’impacts que ce soit pour l’institution de santé, la structure culturelle, les artistes, les personnes touchées ? Quel type d’action pour trouver du sens ? Comment donner du sens à l’action de programmation alors justifiée ? Et que faire au-delà de la programmation ? Etc… Cette problématique semble d’autant plus actuelle que, dans toutes les structures de santé, même les établissements psychiatriques ou de soins de suite et de réadaptation, l’évolution récente des prises en charge voue l’ensemble des durées de séjour à se réduire de manière considérable. Dans les maisons de retraite également, la question de l’éphémère des présences mais aussi de l’état des personnes est de plus en plus prégnante. Le groupe a produit jusqu'à présent un document de synthèse, concernant la (les) définition(s) de cette notion de court séjour, des pistes de préconisations établies collectivement, et des exemples de terrain. Il poursuit son travail en 2019.
* Publics et croisement des publics. Plusieurs comités locaux se sont interrogés sur cette question des publics, et sur ce que ce terme pouvait recouvrir dans les espaces de santé. Nous-même sur l'association, nous avons exploré la notion sur la journée La rencontre dans la création artistique en 2016, et la réflexion semblait à poursuivre. Quels sont les publics de nos actions ? Quels types de projets favoriser pour croiser les publics ? Avec quels enjeux, quelles précautions, quelles conséquences ? Le groupe a d'abord travaillé à énoncer des valeurs communes en la matière, sur un plan théorique. Nourri par cela, il a poursuivi en 2018 en produisant un document de préconisations, orienté davantage sur les aspects pratiques, avec une proposition de "liste de questions à se poser". Il poursuivra en 2019 en travaillant à l'articulation entre le théorique et le pratique, en ajoutant des exemples de terrain.
* Les projets Culture et Santé et la notion de droits culturels : interférence ou convergence ? Le débat professionnel, mais aussi public, autour du développement culturel et artistique auprès des personnes en situation de handicap se cristallise beaucoup aujourd’hui autour de la notion de droits culturels. L’association n’avait jusqu’alors jamais ressenti le besoin de travailler à proprement parler ce concept, tant d’autres structures et professionnels s’en étaient déjà saisis, mais aussi parce qu’il nous semblait que nous ne pouvions que partager un même positionnement de principe autour de cette notion, en partie constitutive des enjeux que nous défendons dans le cadre de Culture et Santé. Néanmoins, en 2016, cette notion a été, sur certaines scènes, publiquement mise en contradiction avec la pertinence de la politique publique Culture et Santé, présentée comme un « prétexte » au non-respect des droits culturels. Il a donc semblé nécessaire de réfléchir davantage à la question, et de l’articuler avec le propre argumentaire de l’association. Le groupe constitué a ainsi travaillé en 2017 à une meilleure compréhension et appropriation de la notion même de droits culturels en s’attachant à décortiquer et à vulgariser la Déclaration de Fribourg. Il a abouti à un document support de définition et de contextualisation des droits culturels, composé de 6 schémas. Fort de cette réflexion solidifiée, le groupe a souhaité poursuivre son travail en 2018, notamment en frottant le concept à l’opérationnel via une démarche d’analyse et de controverses. Dans ce cadre, un outil « grille d’observation » pour observer concrètement le respect des droits culturels dans le cadre de nos projets a d’abord été élaboré et testé via 3 enquêtes menées. Cela a permis de collecter des premiers enseignements en termes de bonnes pratiques pour le respect des droits culturels, mais plus largement aussi en termes d’évaluation.
En 2019, quatre groupes de travail seront actifs. Les groupes "Publics et croisement des public" et "Développement culturel et artistique à l'épreuve de la réduction des durées de séjour" poursuivent leurs travaux, tandis que deux nouveaux groupes voient le jour :
* Evaluation des projets. Regarder nos projets ? Ou plutôt échanger sur comment et quand les regarder pour les évaluer avec pertinence et sens ? Voilà l’objet de ce nouveau groupe de travail. En suite des enjeux identifiés par les groupes de travail "Argumentaire" et "Droits culturels", travailler sur l’évaluation des projets semble intéressant, d’autant que l’exercice du bilan reste laborieux et complexe pour beaucoup de porteurs de projets. Il est noté tout à la fois des difficultés pour trouver des moyens, des indicateurs mais aussi du temps pour l’évaluation des projets que pour rédiger des bilans sincères et critiques avec la matière collectée. Sans doute, la finalité même de l’évaluation reste peu comprise et ainsi perçue davantage comme une obligation rendue nécessaire par les partenaires du projet que comme un outil de travail, de réflexion, de conduite et des prospective précieux pour les porteurs de projets eux-mêmes. Il s’agit donc pour ce groupe de réfléchir à la notion même de l’évaluation, de définir des indicateurs pertinents d’évaluation, de revisiter les outils existants et peut-être en inventer d’autres, et enfin, d'identifier les bonnes pratiques en la matière et les partager.
* Communication. La communication autour d'un projet culturel et artistique dans un espace de Santé est un enjeu incontournable : elle véhicule un positionnement et définit les conditions d'une possible rencontre du (des) public(s) avec une proposition artistique ou culturelle. Elle est par essence plurielle et prend différentes formes. C'est tant sur les plans théoriques que pratiques que le groupe pourra explorer cette notion dans sa transversalité et sa diversité, en analysant et en partageant des bonnes pratiques.
- Elaboration et partage avec les adhérents de l'ensemble des outils précédemment énoncés (remise d'une clé USB "malette pédagogique" avec plus de 25 outils sur le premier semestre 2018).
- Mise en œuvre de formations, une de méthodologie générale et une de financement pour les adhérents.
- Mise en place une fois par an d'un séminaire de réflexion interne proposant un temps de partage autour des travaux des troupes de travail avec la possibilité d'y ajouter un temps d'ouverture sur des problématiques spécifiques (En 2013, la question du partenariat. En 2014, la question de la fonction de responsable culturel hospitalier. En 2015, les questions de public, de résidence, de tiers-espace.).
Reconnaître
Il s’agit ici de contribuer à la reconnaissance de la professionnalité de la démarche Culture et Santé et des métiers afférents.
Si le volet Observatoire – Evaluation du programme régional a permis de lancer deux études précieuses et de se questionner sur différentes problématiques, beaucoup d’autres restent en suspens et parmi lesquelles celle des profils et de la situation des responsables culturels en établissement sanitaire. Cette problématique doit par ailleurs être mise en regard avec celle plus globale du partenariat et de la rencontre entre des acteurs de secteurs différents, pour penser cette place singulière du responsable culturel en établissement sanitaire au croisement de multiples logiques d’acteurs.
Modalités d’action
- Réaliser une étude sur les profils et activités des référents-responsables culturels des établissements de santé en Rhône-Alpes.
- Organiser un séminaire de réflexion suite à l’étude réalisée.
- Gestion d’un espace internet sur le marché de l’emploi de ce secteur.
- Etablir une offre de formation en lien.
Former
Les projets à la croisée du champ de la santé et du secteur culturel peuvent apporter des éclairages précieux permettant de travailler sur le sens des métiers et des activités qui les constituent, et de définir de nouvelles orientations.
Afin de répondre aux attentes et aux besoins de nos adhérents, mais aussi de tous les porteurs ou futurs porteurs de ce type de projets, nous mettons en place un programme de formations Culture et Santé.
Les formations proposées, stage général, technique ou thématique, s'adressent à toutes les personnes investies dans des actions Culture et Santé ou cherchant à l'être : responsables culturels dans un établissement sanitaire, responsables de l'action culturelle ou des publics dans une structure culturelle, artistes, soignants, représentants des usagers...
La politique publique du développement culturel, dans et avec les hôpitaux, remonte officiellement à 1999, date à laquelle le programme national Culture à l'Hôpital a été initié par le ministère de la Culture et de la Communication et le secrétariat d'Etat à la Santé. Depuis 2000, cette démarche est largement relayée en région par la signature de conventions entre Directions régionales des affaires culturelles (DRAC) et Agences régionales de l'hospitalisation (ARH), devenue depuis le 1er avril 2010, Agence régionale de santé (ARS). Si les modalités de mise en œuvre régionale divergent, dans toutes les régions, de nombreux établissements et équipements culturels sont désormais concernés par la question culturelle. Pour les équipements culturels, elle s'inscrit dans leurs missions de démocratisation culturelle. Pour les artistes, elles ouvrent de nouveaux espaces de réflexion et de création. Elle est enfin pour l'hôpital, intimement liée à ses enjeux contemporains et à son management stratégique.
La loi Hôpital, Patient, Santé et Territoires récemment promulguée, projet de réorganisation globale du secteur de la santé, doit permettre de mettre en place une offre de soins gradués de qualité, accessibles à tous, satisfaisant à l'ensemble des besoins de santé. Cette conception plus globale de la santé impacte la définition de l'action culturelle menée à l'hôpital. Ainsi, une nouvelle convention nationale, signée en 2010, invite à développer davantage l'action culturelle et ce dans tous les champs de la santé, à l'hôpital certes, mais aussi dans les structures du médico-social et de la médecine de ville.
Professionnels de la santé ou professionnels de la culture, tous aspirent néanmoins à être soutenus et accompagnés dans cette démarche, qui sollicite des compétences spécifiques et souvent nouvelles. Dès lors, la formation à la conduite de projets Culture et Santé semble essentielle. Elle conditionne le professionnalisme et la qualité des projets culturels réalisés.
Ainsi, nous proposons un programme de formations professionnalisantes en lien avec les problématiques des secteurs sanitaire et culturel, qui vise à partager les enjeux de Culture et Santé et à transmettre des compétences adéquates à la fonction de porteurs de projets dans les établissements de santé et les structures médico-sociales.
Ce plan propose :
- un module de sensibilisation et d’interconnaissance des secteurs,
- un stage général portant sur la conduite de projets culturels dans des espaces de santé,
- un stage technique consacré à la question du financement.
Plus d'infos sur les différents modules de formation 2023 et la procédure d'inscription
Ils nous ont fait confiance et se sont formés avec nous :
- Agence Régionale de Santé de Bourgogne Franche Comté
- Agence Régionale de Santé Ile de a Réunion
- APF - France Handicap
- ARCAD
- Archives Départementales de la Haute-Garonne
- Associaition Agrimaces / Café Lectures Remue méninges
- Association Le Champ des notes/ La Puce à l’Oreille
- Association L'Onde Porteuse
- Association Regards et Mouvement
- Association Vivre aux Eclats
- CAJM-IME Centre Robert Doisneau (OVE)
- CAJ des Villanelles (OVE)
- CCAS de Grenoble
- Centre culturel de rencontre de Goutelas
- Centre Hospitalier Ardèche Mériodionale
- Centre hospitalier de Beaujeu
- Centre hospitalier Cœur du Bourbonnais
- Centre hospitalier Drôme Vivarais
- Centre hospitalier de Voiron
- Centre hospitalier de Saint-Cyr au Mont d'Or
- Centre hospitalier de Saint-Laurent-du-Pont
- Centre hospitalier Sainte-Marie, Clermont-Ferrand
- Centre hospitalier Sainte Marie, Privas
- Centre hospitalier Saint-Joseph Saint-Luc
- Centre hospitalier L'Aigle
- Centre hospitalier Pierre Oudot
- Centre hospitalier de Clermont-Ferrand
- Centre hospitalier Coeur du Bourbonnais
- Centre hospitalier de Grenoble
- Centre hospitalier des Vals d'Ardèche
- Centre de santé mentale CESAME
- Compagnie Fred Bendongué
- Centre ORCET MANGINI
- Cie Brozzoni
- Cité des Arts (CRR de Chambéry)
- CNFPT Val d'Oise
- C.R.L.C 01
- Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône-Alpes
- Direction des Affaires Culturelles Ile de la Réunion
- EHPAD GRAND MONT - Le Controis-en-Sologne
- EHPAD La Bonne Eure
- EHPAD Les Curtines
- EHPAD Les Eshiroux
- Ensemble Orchestral Contemporain
- EPMSD Les Moulins Gémeaux
- Etablissement Public de Santé Mentale de la Vallée de l’Arve
- Etablissement de Santé Mentale Portes de l'Isère
- FAM-MAS-CAJM Centre Robert Doisneau (OVE)
- FAM L'Echappée
- Festival de la Chaise-Dieu
- Fondation OVE
- Groupe hospitalier de la Région de Mulhouse et de Sud Alsace (GHRMSA)
- Hôpital de Fourvière
- IME Les Jardins des Tisserands
- IME et Sessad Centre Isère (OVE)
- IME Jean-Jacques ROUSSEAU (OVE)
- IME Villa Henri Salvat (OVE)
- IEM Thésée
- ITEP Marie-Amélie Lefur (OVE)
- La Comédie de Valence
- Le CFR de Bourgoin-Jallieu
- Les artisans des mots
- Les Tourrais de Craponne - MAS – FAM – FV – SAJ (ODYNEO)
- L'Esperluette - interventions artistiques et culturelles
- Maison des Adolescents de l'Hérault (MDA34)
- MAS des Oignies
- MAS Robert Ramel
- Médiathèques Communauté d'agglomération Loire-Forez
- Musée Chateau d'Annecy
- Musée des Beaux-Arts de Lyon
- PDG et Cie
- Résidence Intercommunale Jean Villard
- Résidence René MARION
- SAS OMERIS et FONDS DE DOTATION OMERIS Renée PICARD
- SSR Domaine Saint-Alban (Croix-Rouge Française)...
- UGECAM IDF - SESSAD Boissy Saint Léger
Accompagner
Sous le vocable accompagner, ce sont les actions « pour le compte de » que nous regroupons, à savoir des missions spécifiques d'accompagnement et relevant de l’ingénierie culturelle, notamment auprès des collectivités.
Dans ce cadre, l'association met depuis janvier 2012 à disposition de l’ARS, de la DRAC et de la Région (devenues Auvergne-Rhône-Alpes en 2016) son expertise spécifique et ses compétences dans une mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage du programme Culture et Santé Auvergne-Rhône-Alpes.
Elle a pour objectifs de :
- Mettre en œuvre sur le terrain les objectifs de la convention régionale en assurant au dispositif un fonctionnement satisfaisant.
- Consolider les compétences de conduite de projet des porteurs de projet (connaissance des secteurs impactés, méthodologie de projet, procédures juridiques et administratives, spécificités budgétaires…), en complément des initiatives prises par les ministères.
- Faire vivre et animer un réseau de professionnels susceptibles de devenir collectivement un acteur engagé dans le dispositif régional et de contribuer à la réflexion sur le devenir de ce champ.
- Rendre public les questionnements et les expériences de Culture et Santé comme éléments tant à la croisée de questions de société générales et des missions des établissements de santé et des structures culturelles.
Modalités d’action
- Suivi des appels à projets,
- Suivi et animation de la commission régionale,
- Représentation des opérateurs,
- Animation d’un réseau de professionnels,
- Coordination du volet évaluation,
- Aide à la définition et à la coordination des orientations du programme,
- Accompagnement et conseil des porteurs de projet,
- Assistance technique des comités locaux,
- Coordination de la communication du dispositif,
- Organisation de temps de rencontre.
Toujours dans le cadre des "actions pour le compte de", interstices a été retenue en 2012 et 2013 par le Ministère de la Culture et de la Communication pour une mission d'assistance à maîtrise d'ouvrage à l'expérimentation de l'élargissement du programme Culture et Santé au secteur médico-social.
Modalités d’action
- Aide à l'écriture d'un rapport sur l'élargisemment du programme au médico-social,
- Organisation d'une journée de restitution.
Soutenir
Avant 2016, le programme Culture et Santé régional ne permettait d'aider que des établissements hospitaliers dans la mesure où le champ premier et historique de compétence de l'ARS ne portait que sur ce type d'établissement. Avec la réforme du système de santé visant à décloisonner les différents secteurs pour favoriser la cohérence des parcours de soin, l'ARS a vu son champ de compétences s'étendre au secteur médico-social. Une nouvelle convention nationale a ainsi été signée en 2010. Elle réaffirme l'importance de la politique de développement culturel dans les hôpitaux, et souhaite au regard des changements structurels énoncés l'élargir au secteur médico-social. Cette extension n'est toutefois pas aisée au regard de la spécificité du secteur médico-social marqué par la multiplicité et l'hétérogénéité de ses structures. Elle est par ailleurs rendue difficile par le contexte financier actuel.
Le développement de projets culturels et artistiques dans ces espaces fait pourtant autant sens que dans ceux purement sanitaires. Ils accueillent des populations nombreuses sur lesquelles nous nous devons de porter notre attention, majoritairement des personnes âgées et des personnes en situation d'handicap ; des populations qui souffrent souvent d'exclusion sociale. Les établissements médico-sociaux que nous rencontrons sur le terrain trouvent dans la démarche culturelle et artistique que nous défendons une résonance réelle avec leur projet d'établissement et les projets de vie des personnes accueillies, qui poursuivent conjointement des objectifs de valorisation des personnes, de respect de leurs droits fondamentaux et de lien social. Il est toutefois difficile pour beaucoup d'entre eux, au regard de leur taille souvent modeste et de leurs moyens limités, de s'investir dans ce type de dynamique, qui nécessite des compétences, du temps et un budget.
Au-delà des réflexions engagées par les opérateurs publics régionaux sur cette question depuis plusieurs années et qui ont abouti en 2016 à l'ouverture du programme, dès 2015, il nous a semblé important au sein d'interSTICES d'aider nos adhérents qui le souhaitaient à développer leurs projets artistiques et culturels au sein d'établissements ou services médico-sociaux. Nous avons sollicité la Fondation du Crédit Coopératif pour nous accompagner dans cette démarche. Après plusieurs rencontres et l'instruction de notre dossier au niveau régional et au niveau national, le projet a été retenu. Ce soutien sur les années 2015 et 2016 nous permet de développer deux actions : une bourse aux projets médico-sociaux et une expérimentation locale d'un club de mécénat pour une modélisation future au niveau d'interstices.
Aide à l'émergence de nouvelles initiatives par une bourse aux projets.
Cette bourse aux projets a tout d'abord fait l'objet d'une réflexion commune entre interstices et la Fondation du Crédit Coopératif afin de définir son cadre, et ses modalités de mise en œuvre.
Elle a été lancée pour la première fois auprès des adhérents d'interstices à la mi-avril 2015 pour un dépôt de candidatures fin mai. Quatre candidatures ont été enregistrées. Une commission réunissant des administrateurs du conseil d'administration d'interstices et deux représentants de la Fondation du Crédit Coopératif et du Comité Régional Rhône-Alpes s'est réunie le vendredi 19 juin 2015. Deux projets ont finalement été retenus et financés à hauteur de 3 500 € chacun. Ils ont été publiquement présentés et annoncés le 24 septembre lors de la journée professionnelle du réseau régional Culture et Santé.
- La Compagnie Les Transformateurs a proposé fin 2015 – début 2016 des immersions artistiques au sein d'établissements de la Fondation OVE, en lien avec leur pièce Festum en cours d'écriture: une façon singulière d'associer les usagers au processus de création. La compagnie proposera aussi en mars 2016 un échange aux professionnels autour d'Annette, leur précédent spectacle, lors d'une journée organisée au Toboggan et à laquelle seront conviés les représentants du Crédit Coopératif. En savoir plus.
- « Créateurs-Créatures » est un projet des compagnies Vivre aux éclats et de la Belle Trame à l'Hôpital de Fourvière. Les résidents de l'accueil de jour vont créer des costumes pour les clowns de la compagnie façonnant ainsi, au fil des séances de confection et d'essayages, des créatures qui prendront vie entre leurs mains. Ce projet débutera en mars 2016 et aboutira à une restitution publique en juin 2016.
En savoir plus.
Une seconde édition de cette Bourse a eu lieu en 2016. Ouverte seulement aux adhérents de l'association, elle s'est clôturée le 6 décembre 2016 dernier.
Découvrir le cahier des charges
Aide à la continuité d'une structure de mécénat à l'échelle micro pour modélisation au niveau d'interstices.
Il s'agissait ici à la fois d'expérimenter le fonctionnement d'un club de mécénat local mais également de contribuer au développement des projets de nos adhérents.
Cette action a été mise en œuvre au sein du Centre de réadaptation physique de Rocheplane. En 2015, elle a notamment permis la réalisation d'un vidéo de sensibilisation sur Culture et Santé.